Guy Môquet est né le 26 avril 1924, dans une famille de travailleurs. Son père est cheminot ainsi que député communiste. Il étudie au Lycée Carnot dans le 17ème arrondissement de Paris.
Sa vie bascule le jour où son père est déporté au bagne de Maison-Carrée en Algérie par la police française. Il décide alors d’arrêter ses études et commence sa vie de militant. Engagé dans les jeunesses communistes, il participe aux distributions de tracts anti-nazis sur les marchés et dans les cinémas.
Suite à une lettre de dénonciation, il est arrêté le 13 octobre 1940 à la gare de l’Est. Bien qu’acquitté le 23 janvier 1941, il est transféré de prison en prison, La Santé, Fresne, Clairvaux… A la mi-mai 1941, il arrive au camp de Chateaubriand, en Loire-Atlantique, à mi-chemin entre Rennes et Nantes. Ce campt compte près de 4000 prisonniers politiques.
Le 20 octobre 1941, vers 8h, le Feldkommandant Hotz est exécuté par trois jeunes communistes à Nantes. Hitler ordonne alors d’exécuter 50 otages immédiatement, puis 50 autres si les auteurs de l’attentat ne se livrent pas. Le gouvernement de Vichy, par l’intermédiaire de son Ministre de l’Intérieur, Pierre Pecheu, intervient auprès des autorités allemande et fournit une liste de prisoniers “bons à être exécutés” “pour éviter de fusiller 50 bons français”.
le 22 octobre 1941, 16 prisonniers de Nantes, 5 du Mont Valérien, 27 de Chateaubriand sont choisis et exécutés, dont le plus jeune Guy Môquet qui, avant de partir, écrit à sa mère.