Suite à la Première Guerre mondiale et au traité de Versailles qui s’en est suivi, l’Europe sort meurtrie, physiquement et surtout moralement de ce terrible conflit.
1933 : Hitler devient Chancelier du 3ème Reich. L’Europe se démantèle au profit de l’Allemagne face à laquelle de nombreux pays, espérant éviter une nouvelle guerre, laissent le champ libre.
1939 : Hitler envahit la Pologne. La France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à l’Allemagne. La suite… la drôle de guerre, l’attente… le 10 mai 1940, l’Allemagne attaque la Belgique comme en 1914. Les états-majors et les politiques ne peuvent rien face à la Blitzkrieg (guerre éclair). Notre armée est anéantie malgré la bravoure de nos soldats.
Certains réussiront à rejoindre le général De Gaulle à Londres, d’autres depuis les territoires de l’empire français à travers le monde continueront la lutte.
Jusqu’en novembre 1942, la France, est occupée en zone Nord, puis à partir de cette date, c’est l’ensemble du territoire national qui est sous la botte allemande.
Nombreux anciens combattants de 14-18, mobilisés, sont faits prisonniers ou prennent les armes contre les occupants. Ils se verront également très souvent, et assez bizarrement, confier par les autorités de Vichy et allemandes des fonctions de maire.
Les Nazis déportent, torturent, assassinent, envoient les jeunes gens en Allemagne pour le STO (Service du Travail Obligatoire). Les Français ont faim et certains d’entre eux ne supportant plus le vert de gris, s’engagent dans la Résistance.
Puis vient l’heure de la Libération ; les forces alliées et les Français Libres, avec le soutien des Forces Françaises de l’Intérieur, libèrent la France et bientôt l’Europe.
Les victimes se comptent par millions. Les combattants de 39-45 rejoignent, comme leurs aînés de 14-18, l’UNC.
De l’humiliante occupation débutée le 19 juin 1940 au siège éprouvant de 42 jours (7 août-18 septembre 1944), Brest a vécu les quatre années les plus effroyables de son existence.
Nombre de rues et d’édifices en France portent son nom, pourtant Guy Môquet reste méconnu. Voici un aperçu de sa trop courte vie.
L’hymne de la résistance française durant l’occupation allemande.